7 erreurs de débutant à éviter
Découvrez sept erreurs commises par de nombreux débutants ou coureurs réguliers, à éviter pour ne pas se dégoûter de la course à pied, ne pas se blesser et pour progresser tout en prenant plaisir à courir. Il y a de grandes chances que vous vous reconnaissiez dans l’une (ou plusieurs !) d’entre elles…
J’ai rassemblé dans cet article des erreurs faites par de nombreux débutants ou coureurs réguliers, à éviter de toute urgence ! 🙂
7 erreurs à éviter en course à pied
- Vouloir en faire trop dès le début. C’est vrai que l’on a tendance quand on débute une nouvelle activité de s’y donner à fond, c’est l’euphorie du début, on vient d’acheter des nouvelles chaussures, il faut les rentabiliser ! J Mais attention en course à pied : on ne passe pas d’une vie de sédentaire sans sport, à un entraînement digne d’un coureur de haut niveau ! C’est-à-dire qu’on ne commence pas avec 5-6 séances hebdomadaires : blessures garanties ! Il faut laisser au corps le temps de s’habituer à l’effort, aux articulations de se renforcer pour supporter votre poids car en courant les impacts sont beaucoup plus violents qu’en marchant. Ne croyez pas que tout va bien si vous ne ressentez aucune douleur, car la douleur et la blessure n’apparaît que plus tard, le temps que l’organisme rompe complètement. Pour commencer, 2-3 séances par semaine de 30-45 minutes sont largement suffisantes pour progresser.
- « en course à pied, on ne doit pas marcher » C’est une idée reçue, le débutant s’interdit souvent de marcher lors de ses entraînements. Or au début, le plus important est de travailler l’endurance fondamentale pour pouvoir courir 40-45minutes à l’aise, sans être essoufflé. Pour cela, il ne faut pas hésiter à marcher dès qu’on commence à être essoufflé. On peut même commencer par de la marche rapide si on en ressent le besoin. Il n’y a pas de règles strictes interdisant de marcher 😉
- Une autre erreur qui est souvent faite, c’est de courir trop rapidement. Ça rejoint le point précédent, il vaut mieux courir plus lentement pour progresser, le temps de développer une solide base d’endurance qui sera utile par la suite lors des séances de fractionné ou les sorties longues par exemple. Il faut vraiment se forcer à courir lentement, et j’avoue que ce n’est pas facile au début, on a l’impression que ce n’est pas utile. Mais on accepte beaucoup plus facilement de courir lentement quand on est convaincu que c’est bénéfique (pour vous en convaincre, je vous invite à lire cet article sur l’endurance fondamentale). Et patience, vous verrez vos progrès rapidement ! 😉
- Courir « à la pulsation près » : il faut savoir prendre du recul, la course à pied n’est pas une science exacte, alors quand on veut courir à 75% de sa fréquence cardiaque maximale, on peut s’accorder une marge de manœuvre et ne pas régler son cardiofréquencemètre pour qu’il nous rappelle à l’ordre à la moindre pulsation de trop ! Faites-vous plaisir 😉
- « Plus on finit l’entraînement fatigué et plus on force, mieux c’est » : cela peut paraître évident mais c’est le meilleur moyen de se dégoûter de la course à pied. Comment avoir envie de continuer si on finit sur les rotules, complètement essoufflé ?! Et c’est aussi l’un des meilleurs moyens pour se blesser. Un bon signe, c’est quand vous finissez la séance et que vous êtes pressés d’attaquer la prochaine 😉
- Terminer la séance par un sprint, bon ou mauvais ? Même si c’est tentant, en particulier quand on court à plusieurs, je vous déconseille le sprint final, car vous allez accumuler de l’acide lactique produit par l’effort intense du sprint. Il faut au contraire finir la séance par un retour au calme, en footing lent ou marche pour favoriser l’évacuation des déchets.
- Vouloir suivre quelqu’un meilleur que soi. Ça peut partir d’une bonne intention, on se dit qu’en suivant un coureur régulier, on va finir par s’adapter et rattraper son retard. Le problème, c’est que ce coureur risque de courir bien trop vite pour vous, un footing lent pour lui se transformera en sprint pour vous ! De plus, je pense qu’on est beaucoup plus à l’aise seul pour commencer, pour apprendre à se relâcher, se connaître, s’étalonner.
Alors, vous êtes vous reconnus dans ces mauvaises pratiques ?
(N’hésitez pas à partager votre expérience, elle sera utile à d’autres ;))
Si vos principaux groupes de muscles pour le jogging sont souples et relâchés, alors vous risquez moins d’avoir des blessures. Les muscles qui travaillent ensemble sont comme une unité flexible et sont beaucoup moins susceptibles de se rompre, de se déchirer, de se raidir aides et ainsi s’endolorir. Gardez à l’esprit qu’un massage régulier permet de détecter une petite blessure avant qu’elle ne s’aggrave.
Le massage sportif est un excellent moyen à la disposition des coureurs afin de se sentir bien et fait une grande différence pour ceux qui s’entraînent forts pour une grande course. Les avis sont partagés pour savoir les meilleurs moments de recevoir un massage sportif ou de tissus profond, mais une chose semble être conforme, c’est de ne pas recevoir de massage dans les deux jours avant et après la grande course ou la grande épreuve.